Des hauteurs climontaines aux repaires mystérieux où se dissimulent d’ancestrales machines d’imprimerie, de la pénombre de vieilles demeures vosgiennes à la clarté boostante d’une belle lune alléchante, c ’est au milieu des mousses divines et des saintes brumes, bercée par les sourires béats et les rires nigauds qu’a poussé lentement, sûrement, naturellement, la 2ème édition de ce mythique festival.
Ici point de chefs mais une joyeuse tribu d’indiens gougnafiers qui se sont mis en tête de plumer certitudes, conventions, dogmes, clichés et autres préjugés pour une invitation gratos à la rêverie dingue et douce.
Des expos, de la bière, des tartes flambées, un gros feu et de formidables mélopées jouées en vrai dans l’église, à même le sol ou sur un semi-remorque.
Un objectif : permettre aux vieux de découvrir de la musique de jeunes, et aux jeunes d’apprécier la musique de vieux.
Bref, une jouissive fiesta intergénérationnelle pour oublier les élections et célébrer l’utopie.
Alors, En Rut !